

Encépagement : Merlot 74 %, Cabernet Franc 20 %, Cabernet sauvignon 6 %.
Vendanges : Manuelles.
Le château fut, au Moyen Âge, un monastère de moines défricheurs qui plantèrent les premiers pieds de vigne sur le coteau calcaire. Ce vignoble est le plus ancien de l’appellation Lussac Saint-Emilion ; il s’étend sur 14 hectares dont 10,5 hectares de vignes d’un seul tenant intégralement plantées en cépages rouges.
La propriété, bien ensoleillée, jouit d’une situation remarquable et bénéficie d’un sous-sol calcaire dont la roche mère, affleurante, est recouverte d’une couche argilo-calcaire délitée n’excédant pas 30 cm d’épaisseur. La conduite de l’exploitation y est raisonnée. Les critères phytosanitaires, l’équilibre charge de vendange sur la surface foliaire, l’exposition et l’aération des grappes sont rigoureusement maîtrisés.
Ce vin se distingue par une complexité aromatique de fruits mûrs et d’épices. Il se remarque par son gras et ses tanins soyeux qui lui confèrent une grande séduction.
La Rose Perriere est élevée 50% en barrique neuve et 50% en fût d’un vin, bâtonnage avec remise en suspension des lies fines pendant l’élevage en barrique.
Fiche technique
« Grand crack de la barricaille », Jean-Luc Sylvain n'en demeure pas moins vigneron émérite. En atteste la présence continue de La Perrière dans les pages du Guide. Sa Rose Perrière 2013 décroche un coup de cœur qui fait écho à celui obtenu pour le 2011. Merlot (90 %) et cabernet franc, vendangés à la main, se sont épanouis en barriques de 500 l. En résulte un lussac superbe dans sa robe sombre et profonde comme par son nez exubérant de fruits noirs et de griotte agrémentés de notes empyreumatiques, vanillées et épicées. La bouche se révèle très puissante, encadrée de tanins denses et soyeux, soulignée par une fraîcheur avenante qui vient sublimer une longue finale. Un vin déjà très au point, qui ne dédaignera pas un séjour en cave.